Arogavox Arogavox 15 novembre 2019 11:17

@ZenZoe
Voir ma ’réaction précédente’ .*  
 L’idée reçue d’une acception de notre ’liberté, égalité, fraternité’ en ’égalité en droit’ est un pis-aller devant l’ineptie d’une acception en égalité-mêmeté ;
 mais il s’agit bien plus que d’équité et de droit : il s’agit de généraliser le dépassement d’une division en castes par une égalité en dignité !

L’exigence d’une égalité en droit ne fait que découler de cette exigence d’égalité en dignité !
 
 Et cette nuance dans la nuance qui vous importe est loin d’être anodine.
 Il se pourrait même qu’elle porte en elle-même une piste de prise de conscience des causes qui en ont fait un tabou (indépassé ici-même)
 Car une égalité en dignité vraie (sans mensonge) est incompatible avec la notion de statuts différents. Cette égalité en dignité, qui concerne des êtres humains de chair et d’os, ne confond pas des personnes physiques et des personnes morales ; elle ne s’encombre pas d’une croyance en la possibilité de déléguer à un ou des individus une incarnation du concept théorique de « Souveraineté nationale » (ou de conférer à une technique très particulière de scrutin la faculté d’acquérir une sorte d’infaillibilité pontificale !)
  Le consensus concernant ce qui doit être reconnu comme le DROIT n’est qu’une estimation mouvante d’un concept théorique (approchable certes par des techniques et de l’Art ...) qui reste le fruit d’une liberté individuelle mutualisée entre citoyens égaux en dignité (dignité une et indivisible, inquantifiable) et visant à une fraternité.


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