Samson Samson 17 novembre 2019 20:04

Après Lula et Correa, c’est au tour d’Evo Morales.

Le coup était d’autant plus intelligent que contrairement à Maduro qui du fait de l’affaiblissement du cours du pétrole, d’une pénurie organisée, des sanctions internationales et de la « reconnaissance » d’un très fantoche président alternatif — polarise l’attention de la presse main-stream et ne peut se prévaloir de bons résultats économiques, le bilan économique, social et civil d’Evo Morales premier président indigène de Bolivie et deuxième du continent sud-américain est on ne peut plus flatteur : la nationalisation des ressources minières a permis d’investir dans les infrastructures civiles et sortir une grande majorité de la population de l’extrême pauvreté, dans un pays dont l’économie prospère.

J’imagine qu’il y avait urgence à effacer cet exemple de succès du bolivarisme et d’un authentique socialisme, d’autant que la Bolivie avait levé toute tentative de main-mise du FMI et que dans le cadre plus large de la guerre économique sino-U$ -, ses joint-ventures conclues avec des groupes chinois pour l’exploitation souveraine et à long terme des gisements de lithium et de ses débouchés technologiques devaient occasionner bien des sueurs froides et du dépit aux groupes occidentaux évacués du marché et des perspectives technologiques qu’il ouvre.

L’empire s’écroule inexorablement, mais après son échec piteux au contrôle des ressources pétrolières et gazières proche-orientales, l’Oncle Sam ne semble pas encore décidé ou réduit - à lâcher sa main-mise sur son pré carré sud-américain.

Désolant !

En vous présentant mes cordiales salutations ! smiley


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe