phan 20 novembre 2019 15:04

Vous oubliez le septième élément :

Le 12 novembre, en entrant dans le Palais présidentiel, suite à la démission de Morales, la présidente par intérim auto-proclamée Jeanine Áñez a brandi une énorme Bible au-dessus de la tête et proclamé : « La Bible est de retour dans le palais. (…) La Bolivie appartient au Christ ».

Ainsi, le coup d’État a été fomenté par les forces combinées des évangélico-fascistes du Comité civique de Santa Cruz et du Département d’État américain, avec en amont la machine à « changement de régime » et « révolution de couleur » du National Endowment for Democracy (NED), qui reçoit les financements autant du Parti démocrate que du Parti républicain.
Le Comité civique de Santa Cruz prône l’indépendance des régions de l’Est de la Bolivie, plus riches, et voue une haine raciste envers les natifs indiens, la partie la plus pauvre de la population, et dont est issue Morales. Ses leaders sont Luis Fernand Camacho, un évangéliste « chrétien » millionnaire mis en cause dans les Panama papers, et Ruben Costas, le gouverneur de Santa Cruz et fondateur du Parti de l’unité démocratique de Jeanine Áñez.
Camacho a été formé par l’Union des jeunes de Santa Cruz (UJC), un groupe paramilitaire fasciste impliqué dans plusieurs tentatives d’assassinats contre Morales. L’UJC est « l’équivalent de la Falange en Espagne, du RSS suprémaciste hindou en Inde, ou encore du Batallion Azov néo-nazi ukrainien », écrivent les journalistes Max Blumenthal et Ben Northon sur le site d’information Grayzone. Leur symbole est une croix verte, similaire aux logos des mouvements fascistes occidentaux, et leurs membres sont connus pour faire le salut nazi « Sieg Heil ».

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