Kapimo Kapimo 23 novembre 2019 17:07

Les arguments selon lesquels il fait encore bon vivre en France et le revenu médian bla bla bla sont difficilement recevables (sachant par ailleurs qu’une grande partie des aspects positifs des 30 dernières années viennent des progrès techniques).

Ce qui compte, c’est la dynamique en cours, et elle n’est pas belle du tout.

En vrac :

dissolution des liens socio-culturels, individualisme, promotion du fric et de la vulgarité, chute des programmes et des niveaux scolaires, généralisation de la violence, culpabilisation permanente vis-à-vis d’innombrables minorités, extension continue de cultures importées difficilement assimilables et montée de tensions communautaires, disparition du sens de l’intérêt général notamment chez les hauts fonctionnaires

explosion de la pauvreté, explosion des inégalités économiques, endettement collectif en augmentation constante, disparition continue des grandes entreprises industrielles nationales, baisse continue du filet de protection sociale et précarisation de l’emploi, tolérance de plus en plus grande vis-a-vis de la corruption, dégradation continue des infrastructures, dépossession économique collective par privatisation des biens communs

— disparition progressive de l’indépendance nationale et de la démocratie qui va avec, apparition d’un état policier et délitement de la justice, extension de zones de « non-droit » qui touchent les plus pauvres, terrorisme insensé, disparition du choix politique (c’est TINA ou le « fascisme »), concentration des médias et pensée unique, criminalisation progressive des analyses et pensées politiques dissidentes, engagement de l’armée française dans des entreprises criminelles.

Bref, le bilan des 30 dernières années est terrible, et la puissance de la dynamique en cours ne laisse que peu d’espoir d’un renversement de tendance. 

Seul les petits marquis narcissiques malintentionnés comme Macron et ses soutiens font semblant de ne pas le voir.

Les banquiers sont au pouvoir, et c’est très moche.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe