Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 27 novembre 2019 07:52

@microf

L’analyse de la parabole du bon Samaritain (Luc 10 :25-37) est incomplète venant des prêcheurs actuels.

Le docteur de la loi demande à Jésus « qui est mon prochain ? » et Jésus après la présentation de la parabole demande au docteur de la loi « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? »

« C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui » répondit le docteur de la loi.

Jésus ne le contredisant pas, de ce passage on peut tirer que le prochain de celui qui était tombé entre les mains des brigands était celui qui avait exercé la miséricorde envers lui.

Conclusion : celui qui a été soigné doit aimer le Samaritain comme lui-même à cause de sa miséricorde envers lui tandis que le sacrificateur et le lévite qui ne l’ont pas exercé ne sont pas son prochain.

2ème conclusion : N’est notre prochain que celui qui est proche au point d’exercer la miséricorde envers nous, donc proche en proximité territoriale et en exercice de la miséricorde.

« Et Jésus lui dit : Va, toi et fais de même (que le Samaritain). » Donc Jésus veut aussi que l’on exerce la miséricorde à celui qui est mal en point sur la route.

 

Il se trouve que celui qui a exercé la miséricorde était un Samaritain, c’est-à-dire un étranger. On en conclut donc qu’un étranger qui exerce la miséricorde envers nous doit être considéré aussi comme notre prochain.

 

Maintenant, est-ce que les Africains musulmans actuels sont notre prochain ?

Sont-ils proche en proximité territoriale ? Oui pour certains. 

Sont-ils prêts à exercer la miséricorde envers vous ou sont-ils hostiles ? La réponse est « ils sont hostiles » et ne sont donc pas notre prochain.

Sont-ils nos ennemis ? La réponse est oui, et on ne leur doit donc que le pain et l’eau.

 

J’ajoute que les Africains musulmans sont dans notre pays depuis 1970 environ et qu’ils ont eu du temps pour se convertir mais que la grande majorité est restée entre eux et s’est maintenant refermée. Nous sommes donc entrés dans la période ou plus personne ne peut travailler. Ils ont eu leur temps et ils ne l’ont pas saisi.


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