McGurk McGurk 27 novembre 2019 13:54

Encore un doublon de sujet...

Le « candidat de demain » est sûrement en préparation depuis des années, pour prendre la relève et nous enfoncer dans plus de libéralisme.

Il est parfaitement possible qu’on ait encore une fois une personne « hors circuit » comme Macron qui vienne alimenter ce mythe de « l’homme providentiel qui va tout sauver ». Ou bien un jeune de la politique qu’on mettra sur le devant de la scène, avec le concert des médias l’encensant pendant des mois comme « l’espoir de la nation ».

Les décideurs politiques savent très bien que les « vieux routiers » seront trop difficiles à faire élire, étant donné le ras-le-bol des Français, et les personnes détestées encore plus. A force de tirer sur la corde, les anciens modèles ne fonctionnent plus.

Au moins, une chose est à peu près sûre : EM coulera directement après le mandat présidentiel car, on le sait tous, ce n’est pas un parti mais une machine à gagner les élections/faire passer les lois. Ce qui est, finalement, une bonne chose.

Le problème est que, quoi qu’il arrive, on risque fort d’avoir, encore une fois, un président minoritaire. A savoir qu’il ne représentera également personne, les partis politiques étant trop faibles et sourds aux revendications du peuple.

Des alliances de partis sont donc sérieusement à envisager avec tous les compromis et risques que cela comporte. Une période d’instabilité jusqu’à l’avènement de partis solides.

Mais fondés sur quoi ? L’ « européisme » malade, le libéralisme à outrance, les revendications (peu probable mais pourquoi pas) des gens ? A force de trahir l’électorat et de brader leur propre étiquette, l’horizon politique devient trop flou.


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