Dans la glorification des policiers luttant contre le terrorisme, on cite toujours les mêmes 2 ou 3 cas particuliers, mais on ne parle pas beaucoup des 9 policiers qui se trouvaient à l’extérieur de Charlie Hebdo quand les frères Kouachi sont sortis et qui les ont laissé partir (3 unités cyclistes, un équipage de la BAC de 4 policiers et une voiture de patrouille avec 2 policiers. Seule une policière cycliste a tiré sur les frères Kouachi, tous les autres sont restés bien planqués), ni des flics du commissariat du 11ème arrondissement, à 5 minutes du Bataclan, qui n’ont pas bougé le 13 novembre 2015, ni du RAID qui a attendu 2 heures pour intervenir le même soir, ni du même RAID qui a tiré à tort et à travers pendant PLUSIEURS HEURES 3 jours après à Saint-Denis, alors que tous les terroristes, à peine armés d’une seule arme de poing et non de Kalachnikov comme le préfet l’a affirmé, ont tous été tués dans la première demi-heure d’intervention (ne parlons même pas des circonstances, le but était de les prendre vivants, mais apparemment faire sauter la porte d’un squat est trop difficile pour les artificiers du RAID, et la situation a rapidement dégénéré après ce premier foirage), blessant des gens dans les maisons alentour et tuant leur propre chienne de combat.

Si on examine les choses un peu attentivement, la police française ne sort pas franchement grandie des événements terroristes de ces dernières années...