JC_Lavau JC_Lavau 8 décembre 2019 22:35

@Le Gaïagénaire. Les présupposés standards sont des canulars, et des canulars malveillants. Respectivement :
« Les gaz polyatomiques sont des gaz à effet de serre » est un mensonge flagrant, mais je n’ai pas encore trouvé le temps de construire un article complet.

  • Premièrement, une molécule de gaz qui a absorbé un photon à sa fréquence de résonance mécanique n’a aucun moyen de le réémettre, aux basses températures de l’atmosphère. le gaz ne peut que se réchauffer localement par collisions moléculaires ; aussi le gradient thermique est un peu moins raide que s’il était purement adiabatique. Très très peu.
  • Le jour, le même gaz a un effet anti-serre : il bloque les photons solaires à sa fréquence de résonance. Ceux-là n’arriveront jamais au sol. Notamment à la résonance 4,3 µm du CO_2 et 2,6 µm de l’eau.

Second canular : « Bouh ! Il y a un réchauffement climatique ! C’est vilain et c’est anthropique ! Pis ça va faire des déserts ! ». Dans toutes les fluctuations climatiques précédentes, les périodes chaudes ont au contraire été plus pluvieuses, et nettement bénéfiques. Bien au contraire des glaciations, qui ont désertifié.

 

Troisième canular : il y aurait trop de CO_2 atmosphérique, et ce serait caca.

La réalité est juste le contraire : nous sommes encore en tragique pénurie de dioxyde de carbone atmosphérique, du point de vue de 98 % des espèces végétales terrestres. Elles attendent le retour à 1200 ppm et plus. Entre temps, elles s’adaptent à la pénurie en écarquillant leurs stomates, ce qui les rend fort fragiles aux sécheresses.

 
Canular spécifique à cet article : le trophisme et la thermodynamique de la « protéorhodopsine » ont mystérieusement disparu. Ça consomme quoi ? Et ça rejette quoi ? Mystère et boule de gomme... 
Certes il y le mot magique « nutriment », qui fait un effet magique sur les ignares. Sauf que nous êtres vivants, sommes invariablement des systèmes thermodynamiques ouverts. Nous particulièrement, comme tous les autres animaux, oxydons des matières organiques ingérées, en utilisant du dioxygène de l’air (ou du dioxygène dissous dans l’eau, pour les animaux marins ou aquatiques). Et nous rejetons des fèces et du dioxyde de carbone.

Certes, l’eutrophisme bactérien de certains lacs existe, quand il y a surabondance d’anions phosphate et sulfate disponibles en solution. En mer, des zones anoxiques existent. Ça reste toujours transitoire et localisé, sauf dans la mer Noire sous 200 m de profondeur : mer trop peu brassée.

Voilà : Quatre gros canulars, bien assez bon pour les croyants.


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