Eric F Eric F 11 décembre 2019 15:54

Tout d’abord, je remercie les « modérateurs » ayant voté favorablement pour la publication de cet article ...malgré les fautes d’orthographes due à la précipitation -honte sur moi- (« 84% des Français favorableS », « certaines déclarationS », « part de PIB consacréE »...).

Sur le fond, j’ai écouté le premier ministre, il parle bien des modalités et accommodements, justifie les intentions, mais il manque les gestes de rétablissement de la confiance dans la parole publique. L’application du « contrat social » envers les retraités actuel donne la mesure de ce qui sera appliqué aux retraités futurs.

La solidarité entre générations a été exemplaire depuis la Libération, où les travailleurs d’alors ont cotisé pour leurs « anciens », puis ont à leur tour bénéficié des cotisations de leurs enfants. Ce système de répartition où chacun est tour à tour cotisant puis bénéficiaire est ce que nous devons préserver et transmettre. « Trimestres » ou « points » ne sont que des moyens de comptabiliser, on peut considérer qu’au delà d’un minimum absolu (minimum vieillesse) pour ce qui concerne l’« assistance » et d’un minimum pour une carrière complète pour ce qui concerne la « garantie plancher » , la prise en compte de l’ensemble de la carrière est le plus équitable pour ce qui concerne l’aspect « assurantiel ».
Il faut donc un financement élargi pour l’assistance et la redistribution verticale, On aurait pu penser à un « geste de solidarité » sur les très gros revenus financiers (non évoqué dans l’article)

, en transformant par exemple l’actuelle « flat tax » en un taux proportionnel au revenu mais intégrant les prélèvements sociaux (30%, 41%, 47% selon la « tranche » au lieu de 30% y compris pour les plus riches). L’« acceptation » de l’effort s’obtient lorsqu’il est proportionné.


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