ribouldingue ribouldingue 13 décembre 2019 14:47

Si les salarié-es, les chômeur euses, les sans rien, prenaient la peine de lire le torchon de 132 pages de monsieur retraite ils se seraient aperçus que quand il y a un flou il y a un loup comme disait ma grand-mère. Reprenons les lignes essentielles du torchon de monsieur retraite. Rappelons le quand même aussi au passage que monsieur retraite est le copain et bénévole à 6000 euros par mois des assurances privées.

Concernant la valeur du point. Comme dirait l’autre. 1. la valeur du point ne pourra pas rester stable ad vitam æternam compte tenu de l’inflation, de la conjoncture actuelle et à venir, du chômage et du nombre de personnes partant à la retraite. Sans variable d’ajustement supplémentaires notamment en parts salariales le point ne fera qu’inévitablement de baisser. Comme les entreprises nous ressassent depuis des décennies que les commandes sont au plus bas, que les charges sociales les étranglent. de ce fait, elles ne peuvent pas embaucher. Que font-elles alors si elles n’ont pas de commandes à honorer ? Elles se tapent la cloche toute l’année ?

D’ailleurs, monsieur retraite l’écrit aussi dans son rapport, l’avenir est incertain. En clair il ne sait pas lui même ce qu’il va advenir des retraités. Faire bosser jusque 64 ans quand il n’y a pas de boulot c’est comme pisser dans un violon. La mélodie est identique puisque c’est un concerto pour un sourd joué par un aveugle.

Autre point essentiel pour approfondir la question soulevée par l’auteur de l’article concernant le salaire des femmes tant décrié par les ministres avec en ligne de front marlène schiappa ministre « du quand dira t-on et du bla bla » pour l’égalité hommes/femmes. Oui pour équilibrer le système par répartition il suffirait que les femmes aient le même salaire que les hommes ce qui augmenteraient immanquablement les caisses de retraites.

Non, nous voyons bien que nous avons à faire à des banquiers, des comptables qui n’ont qu’une chose en tête briser la solidarité en imposant de force l’individualisme.

Quant aux jeunes les premiers visés par cette politique dévastatrice ils deviendront inévitablement des sdf. Car la soupe populaire, les restos du cœur, le secours populaire, emaüs et toutes les associations en charge des personnes en grande difficulté seront supprimées. Dans l’état d’esprit du roi, la gratuité coûte un pognon de dingue il ne s’en sort pas...Sortons nos mouchoirs et compatissons au chagrin de notre bon saigneur.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe