tobor tobor 3 janvier 2020 00:44

Pivot a été l’occasion d’exposer vraiment l’autre abruti. Rien que pour ça, respect ! (Je n’ai jamais suivi son émission et ai totalement cessé d’être « téléspectateur » en 1990) Même si c’est un p’tit lèche-cul du pouvoir qui semble plus fasciné qu’indigné par le pédo, son job télé, qui était d’offrir la parole à des auteurs, a servi à pouvoir resservir cette preuve inébranlable...

Rappelons qu’à l’époque on commençait à peine de sortir des carcans ancestraux où le tabou recouvrait tout ce qui touchait à la sexualité (hors reproduction entre époux, amen). Les perversions autrefois cachées devenaient visibles mais ni les jeunes ni les vieux n’avaient de réelles références pour établir une échelle allant du plus « naturel » et « simple » au plus pervers et tordu, c’était une époque de « découverte » où chaque individu transgressif devait choisir ce qui avait droit de cité dans cette ère progressiste et ce qui restait occulte parmi un tas de pratiques relevant auparavant du mal absolu (sexe hors-mariage, voyeurisme, exhibitionnisme, pornographie, tromperies, échangisme, partouzes, viol, sado-masochisme, homosexualité, zoophilie, pédophilie, gériatro, nécro, etc... philie).

Les ’70s voyaient aussi le début de la « pub », imposant l’image de la jeune femme filiforme, sans hanches ni poitrine (dont Jane Birkin fût l’icône emblématique), décomplexée à montrer son torse, sexuellement provocante mais avec les attributs d’une petite fille... Et les rockers de la quarantaine qui émoustillaient encore et toujours les teenagers auxquelles s’adressent leurs chansons...
La chape de plomb qui recouvre la pédophilie est toujours en place malgré quelques fissures ...et cohn-bendit au parlement !!!


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