Eric F Eric F 9 janvier 2020 19:19

Bonjour Désintox. Concernant le taux de remplacement de 75%, vous omettez de signaler que dans le privé le taux est dégressif lorsque les revenus s’élèvent, le taux moyen pour un cadre supérieur est actuellement de 55%. De plus, même pour un non-cadre, dans le système actuel le taux va baisser de 75,6 (génération 1955) à 64,4 % (génération 1985) entre 2020 et 2050

(référence).

Concernant la « sécurité de l’emploi », vous semblez minimiser qu’il s’agit d’un avantage majeur, or cela devient de plus en plus précieux au fil des années alors que la précarité s’accroit (ce n’était pas aussi déterminant lorsque j’ai débuté ma carrière à la fin des années 70).

Au niveau des rémunérations, le « privé » a également connu la « modération » salariale, la confrontation avec la concurrence low cost tire les salaires vers le bas. Au niveau des enseignants ou des infirmières par exemple, il y a peu de différences entre public et privé.
Le point d’indice est gelé, mais le cursus de carrière comporte une augmentation d’indice, il n’y a pas gel des rémunérations réelles. Ceci étant je ne suis évidemment en désaccord avec le gel du point, et ça vaut évidemment aussi pour les retraites (où il n’y a pas accroissement d’indice).

Le problème de pénurie à l’embauche concerne certains secteurs, non pas toute la fonction publique (le ratio moyen est de 8 candidats pour 1 poste). Le cas de l’enseignement est particulier, car le niveau de diplôme exigé n’a cessé de monter mais le salaire de départ n’a pas suivi (jadis un instit était bac+2, désormais un prof des écoles est bac+5 comparable au niveau ingénieur). Il y a aussi pénurie dans certains métiers de santé.


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