Francis, agnotologue JL 13 janvier 2020 08:40

@velosolex
 
 vous avez raison et Dolto a raison, sauf que vous ne parlez pas de la même chose, vous n’êtes pas dans le même registre.
 
Dolto parle parle en psychanalyste qu’elle est : le point de vue du thérapeute est, je dirais pour emprunter une formule bien connue, au delà du bien et du mal. 
 
Françoise Dolto a le tort de donner des réponses de psy aux questions d’un non psy, à destination d’un public ignorant tout de la psychanalyse.
 
 
Les parents doivent comprendre, savoir que, en cédant à une (demande de) relation sexuelle avec leur enfant, s’ils gagnent le temps d’un moment un partenaire sexuel, en revanche ils perdent définitivement cet enfant et ce, dans tous les sens du terme. Cette conséquence gravissime, dramatique, est suffisante pour interdire ce qui demeure un viol puisque, si le parent ignore cette règle, a fortiori l’enfant ne peut pas la connaitre, et donc son consentement est un leurre. Un bon parent, à l’instar des animaux, connait d’instinct cette règle. Mais tout le monde n’est pas bon parent. C’est pourquoi il faut leur expliquer. (*)
 
Le refus de céder à une demande de cette sorte est le message que les parents doivent transmettre à leurs enfants pour que ces derniers s’insèrent correctement à leur tour dans le monde des adultes. Françoise Dolto sait très bien cela, mais elle commet une erreur, une faute même, en disant qu’une partie des choses, crument et pas avec les mots qu’il faut. Un comble pour un psy.
 
 
(*) A ce sujet, j’ai visionné il y a quelques années un film que je qualifie sans hésitation d’ignoble, inspiré peut-être des écrits de Guillaume Apollinaire ou je ne sais quel autre décadent : il s’agissait d’un jeune homme déniaisé par sa mère, et qui dans la même nuit visitait ses voisines disponibles. Le matin, le fils, la mère, le père et la fratrie se retrouvaient gaiement au petit déjeuner dans une ambiance festive et complice.


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