Loatse Loatse 14 janvier 2020 10:04

La femme est considérée d’emblée comme mauvaise dans les 3 monothéistes... Elle est la tentatrice du jardin d’eden (celle qui incite adam à boulotter la pomme),

Mère, on pourrait la croire enfin réhabilitée, eh bien nan... en donnant la vie, elle fait naitre dans le « pêché »... l’enfant est d’emblée quoi qu’il fasse, « souillé »

Pubère, elle est celle qui dont le sang mensuel est considéré comme souillure supplémentaire... ce qui lui interdit l’accès au temple ces jours là, jusqu’à ce que le rite « purifiant » du bain rituel donc le lui permette...Chez les catholiques la mère de « relevaille » de couches étaient confinée chez elle un certain laps de temps, avant de pouvoir retrouver l’accès au « monde » , après s’être aux aurores, la tête couverte (les voisins détournaient la leur en la rencontrant, la renvoyant à sa provisoire exclusion de la société), bref, après s’être dirigée vers l’église afin d’y quérir sa « réhabilitation »...

Elle est pour l’islam celle qui « peuple assuremment l’enfer de par sa nature de femme » (tentatrice par essence donc).

Rappelons également que pour le christianisme l’une des conditions, pour accéder au Royaume des cieux, est de redevenir « comme un petit enfant », bref innocent...

innocence, pureté VS pêché, souillure.... (y compris, j’en ai parlé plus haut, dans le cadre du mariage dans lequel qui plus est, la pratique de la sexualité est normée, s’accompagnant jadis dans le catholicisme et pour d’autres encore aujourd’hui, de périodes d’abstinence)

M’enfin l’obsession du combat contre « la chair » n’a jamais atteint le degré qu’elle atteint dans le catholicisme, jusqu’à castrer , symboliquement parlant, des milliers d’hommes qui n’ont comme choix mais est ce vraiment un choix ? que de renoncer à leur sexualité, à fonder une famille pour pouvoir exercer un ministère de prêtre...

ministère dont est exclu la femme, toujours reléguée au rôle de servante...

Comment ne pas croire qu’une, des cultures aussi avilisantes vis à vis de la femme, n’aient pas joué un rôle déterminant, par imprégnation culturelle de fait, dans la construction du désir et la sexualité de générations humaines entières, induisant de fait chez certains (lorqu’il y a détournement de ce désir,) une répétition du vécu.

ps : je n’utilise pas, sciemment, le mot perversion... pathologie me semble plus approprié.


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