Krokodilo Krokodilo 3 février 2020 20:08

@velosolex les réponses à ces questions sont longues et surtout elles placent l’espéranto sur la défensive. Le problème est plus clair si on part de plusieurs constats (niés) : le mur de Babel est toujours là (la majorité de l’Humanité ne peut se comprendre, par exemple nous et un paysan chinois) Les milieux économiques, scientifiques, culturels qui usent de l’anglais sont une toute petite minorité, la classe sociale cultivée polyglotte (mais beaucoup ont un niveau médiocre, le kitchen english ,broken e., anglais d’aéroport ou de Bruxelles, globish). Malgré les efforts énormes en temps et en pognon, l’obligation scolaire de plus en plus jeune, la pression médiatique, le niveau est toujours médiocre (non parce que les Français sont cons, mais parce locuteurs d’une langue influente, il y a une résistance inconsciente à l’anglicisation, une auto-défense). Veut-on devenir comme la Suède, où la fac enseigne en anglais et la langue perd son vocabulaire technique ? Dans le même temps, depuis 50 ans les USA, la GB n’ont aucun complexe à propager de tout leurs poids et de nombreuses structures leur langue dans toutes les instances internationales ! On refuse de regarder que la question est politique, on cherche (en vain) LA méthode pédagogique... L’espéranto n’est sûrement pas la panacée, c’est seulement ce qui a été fait de mieux dans l’optique d’une langue internationale largement plus simple et plus neutre. Personne ne le prétend parfait personne n’a la moindre idée de ce que serait la perfection dans ce domaine. Que des grands noms comme Umberto Eco aient reconnu sa valeur n’y fait rien, en France le dédain des élites est phénoménal (à quelques exceptions près : la chronique récente de F. Reynaert sur l’Obs qui ne contient ni bêtise ni mépris) Vous trouverez facilement les réponses aux autres aspects sur Internet.


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