Attila Attila 4 février 2020 11:24

«  Ce qui pose question c’est la manière dont chaque électeur sélectionne celui pour qui il va voter »

Dans la vie, nous avons des choix à faire, des décisions à prendre. Beaucoup de choix ou de décisions n’ont pas de conséquences importantes si on se trompe mais il y en a dont les conséquence peuvent faire peser des risques très importants sur notre avenir et surtout l’avenir de nos proches.

Face à des choix et des décisions importants qui engagent l’avenir, l’adulte s’informe sérieusement pour ne pas prendre de risque déraisonnable. Par exemple, un jeune couple qui veut acheter son premier logement doit s’endetter pour de nombreuses années : il va donc beaucoup lire sur le financement du logement et il va consulter des professionnels pour établir sa capacité de financement tout d’abord.

Le choix de la politique qui va s’occuper de nos problèmes collectifs est une décision importante qui engage l’avenir. Par exemple, un des facteurs importants de la pénurie catastrophique de médecins est l’instauration du numerus clausus en 1971.

On reconnaît l’adulte à ce qu’il s’informe sérieusement avant de voter. On ne peut pas demander au citoyen d’être un expert en tout mais il y a un petit nombre de questions qui émergent et qui font consensus chez les adultes qui s’informent.

Une des questions aux conséquences les plus importantes découle des modifications de la Constitution récentes et de lois votées qui ont modifié le fonctionnement de l’État : qui, aujourd’hui en France, décide de la politique économique et sociale du gouvernement ?

On reconnaît l’adulte à sa réponses : conformément à la Constitution et aux lois votées, ce n’est plus le gouvernement qui décide mais une instance dont les lois ont une force supérieure aux lois nationales.

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