Clark Kent Séraphin Lampion 9 février 2020 17:26

Le titre de l’article pose une bonne question et l’auteur livre une analyse intéressante.

Il s’agit en effet d’autre chose qu’une simple « réforme », mais pas non plus d’une « révolution » dans la mesure où c’est la même classe sociale qui reste au pouvoir. Seulement il apparait que la tendance dominante de la classe dominante soir de passer du « libéralisme » au « libertarianisme » (ou libertarisme pour certains), une version extrémiste de la structuration sociale fondée sur une économie de marché dans laquelle il est prétendu favoriser au maximum la liberté individuelle, que celle-ci soit conçue comme un droit naturel ou comme le résultat du principe de non-agression (de ce fait, les libertariens, s’opposent à l’étatisme en tant que système fondé sur la coercition, au profit d’une coopération « libre et volontaire entre individus ». En réalité, il s’agit de tout privatiser et ne laisser à l’état que sses charges « régaliennes », encore qu’il ne soit pas exclu non pus de transférer à des sociétés privées des tâches assurées jusqu’ici par l’armée, la police, les services fiscaux, la poste, etc…

C’est en effet un « projet de société », tout droit sorti des think-tanks de l’empire dont nous ne sommes plus qu’une colonie. Les protestations sont nécessaires, oui, mais elles ne seront pas suffisantes si elles n’opposent pas un contre-projet aussi global et aussi puissant. Ils ont la force et les moyens financiers de leur côté et privatisent en douce des secteurs entiers pendant que tous les regards se portent sur une seule cible.


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