eau-mission eau-pression 11 février 2020 20:40

@JC_Lavau
je vais développer le 2ème paragraphe. Il me fallait être sûr pour le premier, avec lequel on n’en a pas encore fini.

Les détails sur le phénomène de fatigue des matériaux ne sont pas inutiles, vu que ça peut prévenir les accidents. Plus récemment que Brétigny, il y a eu rupture d’un pont près de Montauban en novembre. @Yaurrick m’avait fait ce post.

Puisqu’on connaissait le phénomène de fatigue (ou du moins de développement de fissures à partir de défauts de fonderie) dans les Carpathes dans les années 1970, on peut supposer que les concepteurs travaillant pour la SNCF le prenaient en compte depuis un moment (les Comet, c’est début des années 1950). Si ton interprétation pour Brétigny est bonne, il aurait disparu de l’horizon pour les concepteurs des boulons qui ont cassé.

Ton article s’intéresse aux consensus plus ou moins larges sur les conceptions physiques, et à leurs évolutions. Avec l’exemple des pyramides, je dis simplement que ces évolutions existent : on pense bien sûr aux méthodes de construction, à la momification, mais on voit aussi des espaces de soins dont on est incapable de retrouver le fonctionnement. Quand je parle de faire de ces évolutions un objet de science, c’est brancheur sans plus.

Avec un peu de courage, j’irai voir cette histoire de Heaviside. En attendant, voici un phénomène qui ressemble à l’oubli de la fatigue pour les boulons. En électronique, on ajoutait un bit de parité parce que les mémoires sans défaut de fabrication étaient rares. Aujourd’hui, il faudrait voir si cette règle est encore connue. De même, on se méfiait des alimentations à découpage qui pouvaient générer des microcoupures. Ce phénomène une fois réglé, la légende urbaine est restée : bien commode pour les informaticiens dépassés par leur machine.
Sans compter que je suis de la génération qui a enterré la preuve par neuf.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe