William William 13 février 2020 21:12

@olivier cabanel
Le « socle » de Macron reste entre 20 et 25%, avec une certaine recomposition, des électeurs de droite ayant remplacé les défections de centre-gauche. Donc les courants politiques qui veulent le remplacer doivent éviter de se diviser entre plusieurs candidats, afin de dépasser ce seuil au premier tour.
Il peut certes y avoir un « accident politique », comme ce fut le cas de la précédente majorité qui a connu un large courant « frondeur ». Mais même s’il peut y avoir une lente érosion des députés de la majorité, une division complète ne parait pas plausible. On peut s’attendre qu’après le dossier « retraites » il ne prendra plus de risques, et on voit poindre le repli sur des thèmes politiquement corrects, il va se mettre au vert.

Les municipales sont quasiment toujours un échec pour les majorités en place (l’usure du pouvoir est rapide chez nous), mais cette fois-ci, LREM qui part quasiment de zéro va engranger artificiellement des municipalités du fait de ralliements (même sans en porter l’étiquette), ils pavoiseront donc au moment des résultats, même si le score global est calamiteux. Personne ne sera dupe, surtout s’ils ne parviennent pas à enlever Paris, pourtant très macroniste, du fait de leur division (Villani est peut-être un sous-marin d’Hidalgo).
On verra ensuite avec les régionales et départementales en 2021, mais là aussi LREM/Modem part de très bas, donc il ne pourra que progresser en suffrages. Supposons qu’il n’enlève strictement aucune région, là ce serait un coup de canon politique qui pourrait le conduire ...à ne pas se représenter l’année suivante (avancer de un ans en démissionnant n’aurait pas de sens).


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