velosolex velosolex 12 février 2020 13:04

@Séraphin Lampion
Je sais bien sûr tout cela….J’ai bien pris la précaution de dire que la main de l’homme était celle du paysagiste, « éclairé » mais qu’il ne fallait pas que ce soit celle de l’empoisonneur. J’ai lu « L’identité de la France » de Fernand Braudel, récit datant du milieu des années 80 d’un historien géographe, remettant le pays et l’évolution de ses paysages dans ses temps longs, depuis que les moines citersiens ou hospitaliers commencent à éclaircir le paysage, à commencer doucement à maitriser les forces obscures. Celles ci reviennent étrangement, et la grande peur qui de l’an 1000, celle de la fin des temps, commence à de nouveau nous tourmenter. Nous ne maitrisons plus le train qui nous envoie dans le mur. 
Pour le débat un peu stérile entre nature et campagne, la cuture qu’on y place est concomitante, autant que sa définition. Reste que maintenant ce n’est plus dans certains, comme dans la Beauce que vous citez plus qu’un désert, des terres stériles, brûlées par les pesticides, les engrais, et des terres dont les réserves hydrauliques ont été pillé. Les vers de terre ont disparu, et les oiseaux sont le thermomètre de l’extinction. Et voilà même que la mer de glaces, paysage sauvage ans ce qu’il restait, n’est plus qu’une mare aux canards sauvages disparus. Je ne sais pas comment appeler cela. 


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