velosolex velosolex 21 février 2020 23:25

Deux extraits de notre génie

« L’un des charmes d’une liaison avec un gamin ou une gamine, c’est précisément que la famille et l’école occupant une grande partie de son temps, on ne le/la voit qu’assez peu, que ces brefs instants sont consacrés entièrement à l’amour, et que l’on échappe ainsi à la pesanteur du tête-à-tête permanent, ce tombeau de la passion. »

« Le lit a toujours été le meuble essentiel, souvent l’unique, de mes domiciles parisiens : c’est mon terrain de chasse, fatal à l’innocence des petites perdrix dont, comme chacun sait, le sort est d’être mangées sur canapé. »

Des phares de la pensée critique surent néamoins apprécier notre démiurge.

« Comme le feu mêlé d’aromates », publié en 1969 et réédité par La Table ronde en 2008. Lors de sa parution, Dominique de Roux écrivit dans Le Magazine littéraire : «  Entre les créateurs de la trempe de Matzneff et les rabougris mentaux, fétichistes de l’actualité, il y a la même différence qu’entre les jeunes princes mongols de la cour de Gengis Khan et les évêques gâteux de l’Église de Rome. Par la gloire lente de ses pudeurs, par sa respiration calme et ses éclairs, Comme le feu mêlé d’aromates est, à lui seul, beaucoup plus important que l’ensemble de la pensée dite philosophique en France depuis la Libération. »

Extraits d’un article de Médiapart


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