Arogavox
23 février 2020 14:59
Soyons constructifs !
Ce principe apparaît parmi les six « desiderata de la cryptographie militaire » énoncés par Kerckhoffs dans son traité, qui sont :
- Le système doit être matériellement, sinon mathématiquement indéchiffrable ;
- Il faut qu’il n’exige pas le secret, et qu’il puisse sans inconvénient tomber entre les mains de l’ennemi ;
- La clef doit pouvoir en être communiquée et retenue sans le secours de notes écrites, et être changée ou modifiée au gré des correspondants ;
- Il faut qu’il soit applicable à la correspondance télégraphique ;
- Il faut qu’il soit portatif, et que son maniement ou son fonctionnement n’exige pas le concours de plusieurs personnes ;
- Enfin, il est nécessaire, vu les circonstances qui en commandent l’application, que le système soit d’un usage facile, ne demandant ni tension d’esprit, ni la connaissance d’une longue série de règles à observer.
Ne saurait-on imaginer des façons d’utiliser le ou exlusif qui, pour certains besoins et cahier des charges, d’un dispositif d’échanges démocratique, satisfassent ces 6 désiderata mieux que le classique chiffrement RSA ?
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