@Nicole Cheverney
Félicitations ! Je peux vous confirmer la justesse de
votre propos. Mon père était alors colonel, sous-chef d’ État-major au VII ème
Corps d’armée. Il y a reçu sa cinquième blessure en jalonnant l’avance
allemande. VII ème corps d’armée dont le dispositif n’a été ni enfoncé ni rompu
par l’avance allemande (Wikipédia). Encore en retraite, il parlait encore du
drame de Mers-El-Kébir comme une véritable trahison de la part de nos alliés
anglais. Pour lui, c’était clair. Les Anglais voulaient reconquérir la maîtrise
des mers et profitaient de notre engagement contre les Allemands pour nous
attaquer dans le dos. Dès lors, l’idée pour beaucoup d’officiers qu’il fallait
préparer la revanche depuis l’Afrique du Nord (colonel Van Hecke...) et pas
depuis Londres.