Clark Kent Séraphin Lampion 14 mars 2020 14:51

Autre horizons, autres pratiques.

Les bûcherons et les sagards vosgiens de la vallée du Rabodeau utilisaient le « flot » pour le débardage et le flottage du bois jusqu’à la Meurthe.

La technique était le « boloyage » : une « bollée » en patois vosgien est une expédition de flottage à bûches perdues, c’est-à-dire que les pièces de bois étaient jetées dans la rivière pendant les hautes eaux pour faciliter la descente avec le courant ou grâce à des petits barrages ou vannes qu’on ouvrait pour « gonfler le flot » jusqu’au port d’arrivage qui était à Raon-l’Étape (étape où l’o rassemblait les billes pour en faire des radeaux qui rejoignaient la Moselle, puis le Rhin jusqu’à Rotterdam où les chantiers navals étaient grands consommateurs de bois.

Même si tout semblait « partir à vau l’eau », rien n’était perdu, mais le problème de l’eau, c’est qu’elle ne remonte jamais. Jean-Christophe Averty l’avait bien remarqué : « l’audimat fonctionne comme l’eau, il entraine toujours les programmations vers le bas ! ».


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