(---.---.140.68) 13 avril 2007 09:00

Ceci est une copie revue et corrigée, postée à goldy.

L’objectif n’étant pas de vous casser le moral, mais de comprendre que certains d’entres nous réfléchissent depuis une vingtaine année sur ce sujet ! dés l’apparition du numérique...

À l’auteur.

Autant l’approche de monsieur Pelletier m’a fait bondir, autant je serais indulgent avec vous.

Vous êtes de bonnes fois, et vous vous remuez les méninges sur ce sujet épineux.

Hélas, aucune licence globale ou autres réglementations ne répondent équitablement aux enjeux de la culture.(et à bien d’autres puisque nombreux domaines sont concernés...)

Le premier Hic que nous faisons tous et trop souvent en évoquant ce sujet de la réglementation du monde informatique, c’est de considérer que les pratiques en sont stabilisées. Grosse erreur !

Ex simple parmi tant d’autres : Aujourd’hui vous passez pas un FAI, qui vous dit que cela sera la pratique de demain ? je soulève ce point, car précisément, nous avons prouvé que non seulement nous pouvons nous en passer, mais, en plus, cela devient urgent et nécessaire de les éviter !!!

Autre ex : Le P2P est bien plus qu’un simple protocole. Les machines communiquent entre elles et le maillage du web prend une dimension sous estimée ! Irrévocable ! Incontrôlable à ce jour.

N’oublions pas n’ont plus que l’évolution des technologies a une progression exponentielle (loi Moore) et que la nano transformera notre approche de la situation...

Autre erreur, c’est la définition même de la culture ! En effet, le problème majeur va se résumer dans les définitions des brevets, droit d’auteur, ayant droit, copyright... et j’en passe ! Au niveau international. Mais aussi dans l’expression et les enjeux du pouvoir culturel...

Pour comprendre j’utilise cette image : ce n’est pas parce que nous payons nos autoroutes aujourd’hui que nous le ferons demain ! et pour de nombreuses raisons...

Ce problème de brevets, droit en tous genres sont déjà dans l’actualité quotidienne et il ne se passe pas un jour sans un accord en négociation ou un procès en court. Ce phénomène est exponentiel, car nous n’avons pas les mêmes règles internationales, ni les mêmes définitions et-ou volontés.

De ces problèmes, en découle un et d’une importance capitale : le rôle et la définition d’un artiste ou créateur dans nos sociétés contemporaines.

L’artiste ou créateur sera certainement le dernier à être abordé malgré qu’il soit l’un des plus fondamentaux dans cette histoire ! (rappelez-vous : l’excuse Dadvsi...)

De plus, le mélange des genres est inévitable. c’est le propre de l’échange culturel. Base fondamentale du développement humain.

Rappelons aussi que l’informatique c’est le matériel et le logiciel.

Alors que le nombre de fabricants matériels diminue, le nombre de concepteurs logiciels est en explosion ! C’est un autre point non négligeable dans cette évolution sans précédent, dans cette course folle économique et au pouvoir suprême !

Je pense que certains perçoivent déjà le danger d’un seul fabricant de processeurs...

Un constat : l’Open Source et Linux s’imposent par une logique mieux adaptée et armée aux enjeux d’aujourd’hui et de demain...

La licence Créative Common, issue de cette logique, a déjà quelques longueurs d’avance et correspond mieux aux pratiques du web. Elle a aussi des zones d’ombres qu’il faudra très vite éclaircir...

Au vu de ces quelques bouleversements plus que prévisibles, toute réglementation n’a plus le temps de voir le jour sans en être dépassée !!!

Si nous voulons tirer vers le haut aucune réglementation pénalisante ne devra être prise ! c’est le contrôle des multinationales qui devrait être la principale préoccupation des États et des citoyens ! C’est pourtant l’inverse qui se produit ! Danger...

La culture aujourd’hui c’est internet dans son ensemble international ! et ne sera jamais un NetCulture.gouv.fr... La musique n’est qu’une infime partie de la culture ! La culture est international donc mondial.

Avec la presse, le cinéma, le jeu vidéo, le logiciel la Pup,... ! C’est toute l’infrastructure de notre modèle économique, politique, social qui s’en retrouve bouleversé.

Soit, la culture est un marché et sa réglementation, c’est l’offre et la demande. Soit, elle est propagande et c’est une redevance d’état. Soit, elle est l’expression du comportement humain et se doit d’être libre.

Aujourd’hui, elle se veut tout à la fois, pour contenter tout le monde, et vous la payez au prix extra fort. (Prix+taxe+redevance+...)

Avec notre logique d’aujourd’hui (dadvsi, licence globale,...) nous sommes tous au service des US !!! Et pour longtemps si nous ne changeons pas notre état d’esprit...

Ce qui manque aujourd’hui à notre culture, c’est un gouvernement mondial, mais comme l’emprise des pouvoirs n’est pas fiable et que nous ne savons pas améliorer nos démocraties, nous nous dirigeons droit sur une anarchie sans nom.

Du coup le piratage en devient l’ultime expression culturelle ! Car n’oubliez jamais, l’art et la culture sont le reflet de nos sociétés...

Internet, a devancé la condition humaine sur bien des sujets, a fait tomber barrières et frontières. La lucidité de nos jours n’est pas de revenir en arrière, mais de convaincre nos gouvernements à un plus grand respect des peuples de ce monde.

Comme vous le constatez, ce sujet hors-norme dépasse de loin le simple petit problème d’une licence globale ou autres...

À méditer... si nous voulons éviter la guerre, que les hackeurs ont déjà gagnée !!!


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