Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 3 avril 2020 15:54

Des normes réglementaires sur lesquelles s’assoient d’autres pays

La seule explication apportée par les services d’Olivier Véran tient en une formule répétée à l’envi : « C’est à l’étude. […] Nous avons des normes réglementaires à respecter. » Alors que l’Allemagne, la Belgique ou l’Espagne mobilisent eux toutes les ressources disponibles, y compris les laboratoires vétérinaires. Mais en France, l’homme n’est pas considéré comme un mammifère lambda. Depuis une loi du 30 mai 2013, les laboratoires de biologie médicale vétérinaire n’ont en effet plus le droit de traiter le moindre prélèvement issu d’un corps humain, et vice versa. Sur son site, le Syndicat des biologistes raconte : « A l’époque des débats au Sénat d’alors, Roselyne Bachelot [ministre de la Santé] était restée sourde aux arguments du sénateur René Beaumont ». Celui-ci, vétérinaire de profession, faisant allusion aux zoonoses, maladies et infections dont les agents se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l’homme, avait déclaré : « Ce serait [...] une grave erreur que de scinder la biologie médicale en une composante humaine et une autre animale ». Conséquence directe de l’ordonnance ratifiée par la loi de mai 2013 : les vétérinaires ne peuvent plus prétendre au statut de biologiste médical.
https://francais.rt.com/france/73560-cest-etude-laboratoires-departementaux-enragent-etre-empeches-tester-en-masse


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