Abou Antoun Abou Antoun 3 avril 2020 19:07

Apparemment, le gouvernement français, comme d’autres, absolument pas préparé, semble n’avoir rien vu venir. Cependant Monsieur Lévy, mari de Madame Buzyn, alors ministre de la santé, dirigeait un labo à Wuhan alors épicentre de l’épidémie. Il est impossible que le couple Lévy-Buzyn n’ait pas été au courant de la situation réelle. D’ailleurs cette même Madame Buzyn certifie avoir averti le premier ministre du danger, ce qui ne l’a pas empêchée de laisser en plan son ministère pour partir à la conquête de la Mairie de Paris. Ces courtisans sont tous les mêmes.

Bon, il faudra que Buzyn, Philippe, Macron lavent leur linge sale en famille si possible devant un tribunal.

N’ayant donc rien prévu le confinement général est décrété, dans le but non de réduire le nombre des décès mais de l’étaler dans le temps , de faire un lissage, de rendre les ravages moins visibles, plus acceptables, de ne pas donner au monde des images de mouroirs généralisés.

Les effets à long terme de cette mesure sont envisagés ici, mais d’autres scenarii sont possibles à très court terme. Il convient de regarder ce qui se passe en Italie. Dans certaines régions l’approvisionnement (alimentaire) est compromis. Dans d’autres les gens commencent à manquer d’argent. On voit donc des débuts d’émeutes ; clients qui ne respectent pas les files d’attente, clients qui partent sans payer, interventions des forces de l’ordre, etc.

Quoiqu’en dise Lemaire, si la situation dure, ce qui se passe en Italie arrivera en France avec à peu près le même décalage. C’est pourquoi nous devons nous attendre à des troubles du même ordre deux semaines plus tard. Le point critique sera atteint quand la chaîne de distribution alimentaire sera rompue où quand les distributeurs automatiques seront vides.

La situation des banlieues, territoires perdus de le République est, de plus, particulière ; l’économie parallèle souterraine, lié au narco trafic est perturbée, ce qui motive l’indiscipline. Pour ces lieux la révolte est déjà là et il semble que la consigne soit, comme toujours, de ne pas mettre d’huile sur le feu.

Le gouvernement sera alors placé devant une nouvelle alternative, poursuivre le confinement avec le risque d’aboutir à un chaos total, ou soulever le couvercle de la marmite. Il agira, comme toujours, non pas dans le sens de la raison mais dans le sens de sa plus forte peur.

On commence à habituer l’opinion à la levée en théorie partielle à bref délai mais de fait les gens, excédés, recommenceront à circuler et le virus aussi. Les masques ne seront évidemment toujours pas là.

On peut donc s’attendre à une seconde vague aboutissant à l’immunité de groupe après contamination de 60-70% de la population. Les rangs des boomers seront alors plutôt clairsemés, ce qui sera considéré comme un bon point par ce pouvoir s’il parvient à se maintenir.

Mais c’est peut-être la désintégration de l’EU qui aura raison de ce pouvoir scélérat, détruisant ses bases arrières. Et là le processus va bon train. L’Italie et l’Espagne sont les prochains candidats au départ, les Polonais, les Tchèques, les Hongrois risquent l’exclusion s’ils ne s’excluent pas avant. A la faveur de ces événements tragiques l’EU apparaît avec son vrai visage, un simple outil du mondialisme pour favoriser la libre circulation des capitaux et de la main d’œuvre.


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