Loatse Loatse 6 avril 2020 15:41

vives le petit ane et sa carriole, le cycle naturel du tas de fumier ou picoraient les poules en liberté, et qui nourrissait nos légumes, répandu sur les potagers.. la bassine émaillée (indestructible), le cabas en toile cirée, les bouteilles en verre consignées, les jouets en bois, les inusables ou quasi drap en lin de la dot de mariage qui comportait l’aussi inusable armoire sculptée qui servait, comme le berceau à plusieurs générations..

avant que nos poubelles dégorgent de produits plastiques, que des continents du même plastique ne se forment, que les gens meurent par milliers chaque année en voulant arriver plus vite on ne sait ou... pour gagner du temps.

Avant le cochon et le poulet qui n’auront jamais vu de leur existence le bleu du ciel, ni mangé autre chose que des aliments insipides et finissent en barquettes plastifiées dans d’immenses hangars ou l’on trouve de tout, ou l’on trouve du trop et surtout de l’éphémère..

Avant que les océans, les mers ne deviennent des égouts à ciel ouvert ou, aux carcasses de sous marins nucléaires gisant un peu partout, se mêlent les déjections acidifiantes provenant d’élevages intensifs, les rejets des innombrables produits chimiques soudain devenus incontournables (produits d’entretien, de coloration, d’hygiène corporelle)

Avant qu’on appelle habitat, des clapiers de béton et villes nouvelles ce qui n’est qu’univers concentrationnaires remplis d’humains qui n’ont jamais demandé :

à ce que la vache ne soit plus aux champs

les poulets elevés dans de grands hangars

et encore moins rêvé de passer leur vie entassés dans les métros, trains, bus, pour pouvoir s’offrir le dimanche un poulet aux hormones..


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