Copas (---.---.92.154) 16 avril 2007 21:40

Il n’y a pas lieu d’opposer les questions du Darfour ou de la Somalie et la situation faite aux femmes à Monaco.

La bataille pour l’égalité et les droits des femmes ne fait pas de l’ombre aux autres questions... Et on peut avouer que, vu de loin, Monaco se distingue mal du reste de l’Europe...

Ce micro-état, bien intégré dans le paysage financier européen (la question du blanchiment d’argent ne peut s’abstraire des interets trouvés là par les états l’entourant,France et l’Italie à une encablure, ....), est également un territoire qui compte plus de salariés que d’habitants (40 000 salariés pour 30 000 habitants).

Il faut cesser de voir Monaco seulement comme un état relevant des jeux de Casino, des fantaisies people, des histoires de princes et de princesses.

Ca c’est pour la galerie...

Plusieurs fois 2 à 3000 salariés (le syndicat local pretends + mais....) , chaque année, manifestent pour les 35 heures ou autres revendications ouvrières, ce qui pousserait encore plus à regarder différemment les choses.

Ce que j’indique là c’est que ce mini-état est bien ancré dans les réalités du monde moderne, avec ses contradictions.

Le retard pris sur les droits de la femme a un impact non négligeable sur une population dont seule la minorité à nationalité monégasque (avec les privilèges afferents à celle-ci, emploi et logement, aides diverses, etc ... Ca vous rappelle rien ?). La loi ne s’applique donc pas qu’à des monégasques. Et elle ne s’appliquerait qu’à eux que celà n’en serait pas moins injuste et ne résolvant pas les problèmes rencontrés de planing familial.

Deuxiemement la Principauté a un bon hopital qui, vu l’état déplorable des politiques de santé françaises (qui ont torpillé une partie du tissu sanitaire français proche), attire l’essentiel des patients de Menton à Nice (accessoirement, la proximité de l’Italie sucite déjà un petit filet de patients s’y dirigeant, les mêmes politiques sanitaires étant à l’oeuvre là aussi) .

Ce qui signifie clairement que la seule structure de soins de qualité sur l’Est des Alpes Maritimes (côte et arrière pays) est soumise à la loi monégasque sur l’avortement.

Les interrogations de notre ami dans son article sont donc légitimes, même exprimées à sa façon et de son point de vue. Car elles n’impliquent pas que les seuls monégasques.

Elles n’enlèvent rien, absolument rien, aux questions terribles subies par les peuples Africains.

Copas


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe