Jean-Paul Tisserand Jean-Paul Tisserand 16 avril 2020 09:48

@Defrance
« si il « tuait » un patient sur 100 pour en sauver 99 », dites-vous. L’argument serait imparable si le coronavirus tuait 10 ou 20 % des malades. Mais le problème est que le taux de mortalité du coronavirus est du même ordre, soit de 1 à 3 % des malades (avec un système de soins fonctionnant dans des conditions convenables, et c’est bien le problème actuel). Une autre variable clef est le caractère prévisible ou non des effets secondaires. S’ils sont prévisibles, les médecins de ville doivent pouvoir prescrire le traitement, traitant ainsi de larges effectifs de patients qui n’ont aucune contre-indication. S’ils ne le sont pas, la position actuelle française (prescription uniquement dans un cadre hospitalier) est justifiée. La question reste à trancher (car je ne me fie pas aux seules déclarations de l’Agence de sécurité du médicament) mais elle se pose, et c’est une vraie question.


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