Captain Marlo Captain Marlo 28 avril 2020 22:14

@bucefal
Nous devons donc nous préparer à un pacte de Moscou du 23 aout 1939 new age
PCRF / UPR


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Le PRCF ne veut absolument pas d’alliance avec l’UPR !
D’ailleurs ils ne représentent rien, quelques dizaines de militants tout au plus.
Et le PRCF est encore plus inconnu des électeurs que l’UPR !!
Le PRCF attend le Grand Soir ...
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C’est un avis personnel, mais je ne crois pas que la priorité du PRCF soit le Frexit.
Leur priorité est de reconstruire le PCF, et toute alliance est pour eux, prématurée.
Ils utilisent des prétextes bidons pour dire non, c’est ce qui me fait dire qu’ils ont d’autres priorités...
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D’autant qu’ils veulent évidemment, le leadership, comme ils l’avaient dans le CNR.
Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts ! Il y a eu le rapport Kroutchev sur le stalinisme, la chute du mur de Berlin, l’association de la carpe et du lapin avec Mitterrand, la corruption dans les syndicats financés par l’UE, le virage pro européen du PCF...

Bref, plus grand chose de commun avec le PCF des années 40/ 80 !!
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Lisez les déclarations de la CGT contre le Marché Commun dans les années 50/60, nous sommes à des années lumières des salades racontées par Martinez !!
Le PCF avait parfaitement analysé le Traité de Rome.

"(...) - La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des travailleurs. (...)

 La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par une monnaie commune. (...)"

Et en 1957, avant la ratification par la France du Marché commun, la CGT, par la voix de Jean Duret, directeur du Centre d’études économiques de la confédération déclare :

L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera sous la coupe des konzerns de la Ruhr."


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