Garibaldi2 2 mai 2020 03:34

@doctorix

Si 70% (au moins) des malades ventilés ne meurent pas c’est plutôt un bon chiffre.

Il semble que vous n’avez pas lu cette communication parue dans Le Monde : https://blogs.mediapart.fr/pierre-jacques-raybaud/blog/310320/covid-19-proposition-d-un-nouveau-traitement-et-protocole-par-tritherapie

’Il est capital de repérer le J1, premier jour des signes et de conseiller de faire un bilan biologique, en cas d’aggravation entre J5 et J1O. La dyspnée et la SatO2 en ville sont de bons repères. À l’approche des 90 et en-dessous, il parait souhaitable de déclencher l’analyse. Il semble logique de prescrire une HBPM à dose préventive à ce stade, Lovenox 0,4ml/j 14j ou un anticoagulant oral Xarelto 10mg/j ou Eliquis 5mg/j pour 14j, et il y en a d’autres, selon les antécédents et analyse des contre-indications des patients.

Cas du patient arrivé en réa : Outre les drogues habituelles des fondamentaux de l’homéostasie, les doses seront augmentées à l’appréciation des réanimateurs.

À ce stade, en hypoxie, chez des patients ventilés, ce processus entraîne des micro-embolies diffuses, voir massives. La mortalité par EP est en moyenne de 35%. Il est donc légitime de durcir le traitement et d’ajouter, le cas échéant, des inhibiteurs des protéases à sérine comme le Camostat ou mieux le Nafamostat au Japon (Yamamoto- Mers-2016), dont on connait à la fois les propriétés anti-coagulantes mais aussi anti-virales par l’inhibition transmembranaire , notamment du gène TMPRSS2, qui est activé par le Sars-Cov 1 de 2003 ou le COVID-19 maintenant.’’.


Ce n’est pas la ventilation qui tue le patient, les problèmes de micro-embolies sont pris en compte en réa.


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