slave1802 slave1802 7 mai 2020 13:04

On en peut pas dire que le calcul aboutissant à cette date soit unanimement jugé pertinent :

Prendre en compte, par exemple, le taux de rejet de CO² me parait pour le moins fantaisiste quand on parle de calcul de ressource renouvelable...


Petit florilège des critiques :


 le Breakthrough Institute estime que l’analyse de l’empreinte écologique sous-estime notre surutilisation des ressources de la planète. Leo Hickman, du Guardian, reconnait que c’est une manière assez intelligente et succincte d’exprimer les problèmes combinés auxquels nous sommes confrontés, mais lui trouve plusieurs inconvénients, en particulier parce qu’il semble comparer des choux avec des carottes.

Le jour du dépassement est vivement critiqué avec des reproches de manque de cohérence, de nomenclature trompeuse et de manque de rigueur.

Le calcul du jour du dépassement additionne divers éléments qui seraient sans rapport avec une surface ou une consommation de ressources, utiliserait des facteurs multiplicatifs arbitraires

Il lui est reproché de mêler les émissions de CO2, la production de viande sans distinction d’efficience, les surfaces agricoles sans distinction de rendement, de consommation en ressource ou autre, la production d’électricité, etc ; de sur-évaluer l’énergie nucléaire dans le calcul de l’empreinte écologique ; de ne pas correspondre au concept qu’il prétend présenter ; de mal calculer les ressources consommées par l’homme et les ressources que la planète est capable de régénérer ; de manquer de transparence sur ses méthodes et sur les données choisies. Pour Michael Shellenberger, elle n’a aucun fondement scientifique.


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