Hervé Hum Hervé Hum 11 mai 2020 10:28

@Claude Simon

je pense que vous ne saisissez pas le fait qu’il est impossible d’équilibrer le système capitaliste sans le détruire, puisque celui-ci repose, par définition, sur le principe du profit et de l’accumulation de capital. Sans le profit, la propriété immobilière n’a plus de sens, sinon symbolique.

Autrement dit, vous n’obtiendrez jamais l’accord d’un capitaliste s’il voit que votre proposition vise à lui interdire le profit et l’accumulation de capital lui permettant d’augmenter sa rente. Sauf peut être et pour une part minoritaire des capitalistes, si vous leur garantissez une rente qui leur permette de conserver leur niveau de vie.

J’ajouterai en substance, que le but du capitaliste est d’augmenter son propre temps de vie en exploitant celui d’autrui, car la seule manière d’augmenter son temps de vie est de s’approprier celui d’autrui, il n’en existe pas d’autre.

Bref, si vous n’avez pas la prétention de quitter le capitalisme, oubliez ce que vous écrivez ici, c’est incompatible.

Ceci étant dit, le capitalisme, dans son principe directeur, existe depuis au moins 5 000 ans, depuis le néolithique, seulement, il était encore en concurrence avec le principe communiste, qu’il va finir par supplanter sans le détruire, car c’est impossible, mais l’asservir. Par exemple, pour souder les soldats entre eux, c’est le principe communiste qui est utilisé, le principe capitaliste l’étant pour définir la hiérarchie, donc, où l’esprit de coopération est sous domination de l’esprit de capitalisation. Le général capitalise l’esprit de corps des soldats autour de sa personne. Idem dans une entreprise, il faut l’esprit de corps, car la compétition entre salarié.est très nocive, voir destructrice. Il faut que la compétition porte sur le projet, en aucun cas sur les personnes. Sauf en dehors de l’entreprise, pour maintenir la division entre les salariés.

Je ne prétend pas détruire le principe capitalistique, c’est impossible, mais comme je vous l’ai dit, inverser l’ordre de priorité avec le principe communiste et ce, en raison de la nécessité dû à l’évolution.

Je suis d’accord avec vous sur le problème actuel de la mondialisation, mais pas sur le principe en lui même, qui est une réalité et non une théorie. La mondialisation découlant de la logique communiste, n’a rien à avoir avec celle découlant de la logique capitaliste comme ordre premier, directeur. Dans la logique communiste, l’idéal est de favoriser le local, dès l’instant où il n’y a plus de compétition entre les économies des pays, mais la mise en place de coopération sur le principe de la complémentarité et de l’assistance mutuelle. Etc...



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