Eric F Eric F 23 mai 2020 11:57

Dans ce domaine comme dans bien d’autres, le tout est de savoir ce qui est vraiment nécessaire et à partir de quand on va trop loin.

Ainsi, porter un masque efficace dans le métro ou dans un supermarché bondé me parait justifié, et il est probable que si, à l’instar des Sud Coréens, on avait pu le faire dès le mois de Mars, on aurait pu limiter la propagation de la maladie.
Par contre, le port du masque pour aller se promener sur un chemin forestier désert est abusif.

De même se laver les mains avec du gel à l’entrée et la sortie d’un grand magasin est une chose, le faire tout les quart d’heure chez soi en est une autre.

Idéalement chacun devrait spontanément trouver l’équilibre, mais on a vu que les « précautions de bon sens » n’ont pas été universellement respectées (euph.), d’où une communication publique visant à instaurer la peur comme incitatrice à la prudence (comme pour les campagnes de sécurité routière). Alors, ce genre de « pédagogie » conduit inévitablement à des excès.

Le sujet spécifique de la « distanciation » peut entrainer des questions philosophiques évoquées dans l’article, concernant l’empathie ou l’affection. Mais voir une « intention » machiavélique de combattre ces sentiments me parait là aussi une extrapolation abusive ...alors on pourrait parler d’« intentionnalisme »


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