Encore un article dans le droit fil de la pensée – pour autant que
l’on puisse appeler pensée ce qui n’est jamais que l’étalage
cent fois remis sur le métier des obsessions de son auteur - de
quelqu’un qui cultive l’excessif comme d’autres plus pacifiques
les laitues.
L’emploi d’un mot comme submersion n’est pas
anodin - popularisé, il y a 30 ans, par Le Pen père dès qu’il a
compris quel bénéfice son parti jusque là confidentiel pourrait
tirer de la crise en en mettant les effets délétères sur le compte
des immigrés.
Une submersion si
profonde et de si longue durée ( définition du Robert : fait
de submerger ou d’être submergé ) qui n’a pas encore conduit à
la disparition du peuple français de souche ( si tant est que ça
existe ailleurs que dans les esprits embrumés de légendes celtiques
) ne mérite pas l’utilisation de ce vocabulaire même si le
berbère mal blanchi Zemmour fait profession de la prédire et garnit
son compte en banque en lançant journellement ses imprécations
anti-immigrés.
Les centaines de milliers de clandestins, selon
les diseurs du FN maintenant RN , qui depuis trois décennies
(au moins ) envahissent la France chaque année devraient être en
passe de devenir la majorité sur le territoire et que voit-on ?
la seule liste communautariste qui fasse un succès électoral
relatif est le RN ( ex FN ) avec ses recettes simplistes autant
qu’inapplicables promptes à enflammer les demi-cerveaux et les
déclassés de toute sorte ( déclassés qui se valorisent en
apportant foi aux discours qui les donnent supérieurs à plus
déclassés qu’eux )
Les partis de l’establishment font bon an mal an toujours recette même s’ils sont obligés d’opérer des changements de façade, des glissements stratégiques.
La France fera-t-elle à l’occasion des prochaines Présidentielles le saut dans l’aventure maintenant que tous les astres sont favorables aux « n’y a qu’à » avec un Exécutif déconsidéré et un Président honni ?
L’avenir nous le dira mais les Français devront assumer les conséquences de leur choix si ce dernier les conduisait au désastre.
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