Emile Mourey Emile Mourey 4 juillet 2020 21:51

@Antenor

Les troupes gauloises avaient creusé un fossé et élevé un mur de pierres sèches de 1m70 de haut (DBG VII, 69). Ce grand fossé et ce mur qui se dressait juste derrière, je les ai représentés sur mon croquis en vert.https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alesia-le-camp-de-cesar-suite-2-57818 On remarquera tout de suite la logique tactique de Vercingétorix qui, en faisant courir ce retranchement depuis l’Oze jusqu’à l’Ozerain s’est défini une ligne avancée pour sa défense. La position est avantageuse car la pente y est ici très favorable aux assiégés En outre, en se reliant à l’obstacle naturel que sont les deux cours d’eau, ce rempart de fortune matérialisait toute une zone arrière que les Gaulois entendaient garder et contrôler, sachant qu’en deuxième ligne de défense se trouvait en soutien et en refuge, le plateau même du mont aux pentes abruptes qu’un mur de pierres sèches, probablement, ceinturait, là aussi.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alesia-le-camp-de-cesar-suite-2-57818

l’oppidum ovale est à la pointe ouest du plateau, la ville, en arrière, sur le plateau, à une distance raisonnable de façon que les habitants de la ville aient le temps de s’y rendre pour se défendre en cas de danger.

https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/au-sujet-d-alesia-13269


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