Pascal L 29 juin 2020 17:57

@Et hop !
Vous avez raison pour la partie descriptive et les étude de genre, mais la sociologie ne compte pas s’arrêter à l’observation objective du présent et c’est le début des ennuis. Comme je m’intéresse à l’étude de l’islam, j’ai lu plusieurs ouvrages se présentant comme des études universitaires de sociologie sur l’émergence de cette civilisation. Malheureusement pour étudier le sujet, il est nécessaire de faire un certain nombre d’hypothèses, le plus souvent basées sur la légendologie officielle. Il aurait suffi de consulter un historien ou un archéologue pour éviter l’erreur. Les historiens et les archéologues ont beau réfuter ces hypothèses, les sociologues n’arrivent pas à déconstruire ce qu’ils ont mis tant d’années à construire sur des hypothèses qui s’avèrent complètement fausses aujourd’hui. En lisant ces travaux, je me dis qu’il y a une partie qui doit être juste, mais je suis incapable de dire laquelle.

Vous parlez de sociologie, mais l’économie n’est pas exempte des mêmes travers. Nous savons que les lois de l’économie néoclassique sont fausses, on ne peut par exemple définir un prix par l’intersection de deux courbes (ces courbes n’existent pas ou sont indéfinies par nature). Cela n’empêche pas les économistes de bâtir des modèles de prévision sur ces lois fausses. Il aurait suffit de confronter ces loi à la réalité pour se rendre compte de l’ineptie mais des cathédrales ont été construites sur ces marécages et il devient impossible de les raser sans tout engloutir. Aux jeunes étudiant, on leur explique que le problème est trop complexe pour leur donner la démonstration et quand ils commencent à comprendre, ils ne sont plus prêt à perdre 5 années d’études et abandonner toute perspective de trouver un travail rémunérateur.


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