lesage 28 juin 2020 13:32

La métaphysique de la lumière est-elle accessible à l’être humain ?

L’homme ne peut se projeter a fortiori se transcender dans un domaine qui lui échappe totalement. Et l’auteur de cette analyse est dans cette posture extrêmement difficile à s’y maintenir. Il devient un esprit pur qui voyage dans l’Esprit de l’Essence, et cette Essence fait lui dire tout ce qu’il veut qu’elle lui dise. Un peu comme si Elle accompagnait un enfant voguant da la pure abstraction qui le dépasse.

il veut théoriser sa pensée sans qu’il ne prenne conscience qu’il doit avant d’aller à la métaphysique d’un phénomène, dans ce cas c’est la « lumière », il est astreint pour y répondre de savoir le phénomène lui-même « Qu’est-ce que la lumière ? ».

Et c’est capital s’il veut maîtriser la pensée qui cherche à aller au fond du phénomène. C’est la voie qu’oblige tout scientifique pour que ce qu’il énonce soit objectif et rationnel. Sinon, il se perd dans la subjectivité et se retrouve à tourner en rond, sans qu’il ne prenne conscience qu’il est dans l’erreur. L’erreur devient alors conscience d’être sans être dans les choses. En un sens, voguer dans l’irréel non pas voulu, mais imposé par l’Essence.

Par conséquent, l’auteur doit d’abord définir la « lumière ». Et la lumière n’est pas ce que donne une lampe électrique, ou les rayons lumineux d’un astre, le soleil, ou réfléchis par la Lune lorsqu’elle est éclairée. Ou que c’est une onde lumineuse, photonique, et qui, en tant que vibration corpusculaire a une fréquence d’oscillation, une amplitude et une vitesse de déplacement. Ce n’est là que le côté descriptif physique, anatomique et non la fonctionnalité de la « Lumière » dans l’esprit humain.

Et c’est cela que l’auteur évacue, ne prend pas conscience que la « lumière » d’abord en elle-même est transcendantal. C’est elle qui illumine l’esprit humain, cette lumière qu’il voit est ce par quoi il est. Sans la lumière « essentielle », il n’est pas. Toute son existence, l’homme la doit à cette physique de la lumière.

Par conséquent de la métaphysique de la lumière vient après. Et il n’a point besoin de citer des auteurs à tout bout de champ parce que le désir de l’auteur est d’arriver à cerner, mais il ne cerne pas la lumière en tant que telle dans sa transcendance, il évoque d’autres auteurs et qui n’indique rien qui puisse éclairer sinon à embrouiller encore plus l’esprit de l’auteur.

Ce jugement fait à la lecture de l’article n’est pas de diminuer la pensée de l’auteur mais simplement de lui montrer ce qui manque.


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