infraçon infraçon 23 avril 2021 00:13

@Hervé Hum
peu importe le sens « officiel » des mots, ce que je voulais vous indiquer, c’était surtout la nécessité de ne pas s’investir dans les fonctions sociétales (avec toutes les « négociations », palabres, etc que ça implique) ou l’activité artistique, outre mesure et de se ménager une « vie privée » qui nous permet de nous remettre d’aplomb par rapport à un investissement trop prenant dans l’activité collective ou l’hystérie à laquelle peu conduire une activité artistique « absolutiste ».

Mais Je suis d’accord avec vous, on peu avoir un moment d’intimité en étant au café (lieu public), mais ce n’est pas forcement le lieu de tous types d’actes intimes, si vous voyez ce que je veux dire smiley

Pour ce qui est de la fraternité, ce n’est pas que de l’empathie, ce que certains s’empresseraient de qualifier de société de bisounours. Non, la société fraternelle est définie sur le site comme d’abord le respect de soi, ET comment se respecter sans respecter son frère...

Respecter son frère c’est

le laisser libre,

le traiter sur un pied d’égalité,

lui transmettre ce qu’on a appris,

partager avec lui ce qu’on produit,

s’assurer que tout va bien pour lui s’il ne se manifeste pas,

lui porter secours s’il est dans la difficulté,

ne pas gaspiller les ressources de la terre de ses enfants,

et attendre de lui qu’il se respecte.

Et la boucle est bouclée.

On peut noter au passage que "lui transmettre ce qu’on a appris,« c’est incompatible avec l’argent, car si j’ai une information qui vaut »cher« ce n’est pas mon intérêt de la »brader« . L’éducation coûte cher aussi, je pense que c’est pourquoi on est en train de la saborder gentiment, petit à petit. A partir de là, la réflexion a porté sur une société sans monnaie.

Mais c’est valable pour les autres »obligations« , parce qu’on partage un repas, mais après, faut pas exagérer !... De même porter secours, ça peut parfois coûter cher, etc.
Bien sûr aujourd’hui l’hélico de la protection civile, il est financé par moi aussi, sans que j’en sache trop rien, par mes impôts, ou ma tva (si je ne paie pas d’impôts).
Mais pour une action de secours, combien d’actions ne sont pas déclenchées ?

Tout à fait d’accord sur ce que vous dites sur la responsabilité. Etant contre les systèmes hiérarchiques, je suis persuadé que c’est bien la responsabilité du citoyen qui permettra une réelle activité collective.
Responsabilité d’acquérir une compétence (et même plusieurs) et de toujours savoir se remettre en question et d’analyser son action.

Pour votre article,

travail et activité sociale c’est ce qui est nommé »fonctions sociétales« sur le site. Et activité créatrice c’est la partie »arts« (art : ce que quelqu’un veut faire le mieux possible, donc sans se limiter aux arts culturels classiques).

 »En effet, le but de toute société est la mise en commun du savoir et des moyens de production« dans un système capitaliste (monétaire) c’est l’hypocrisie du langage du management qui veut faire travailler les gens en groupe et les évaluer individuellement (et se partager les bénéfices entre actionnaires). Problème qui ne se pose plus dans une société sans monnaie. Mais je ne vous empêcherai pas d’essayer dans le système actuel... Juste que ce sera sans moi.

L’activité et non pas le »travail« serait issue des choix politiques sur les fonctions sociétales (nourriture, logement, formation, soins, déplacements). Ce ne serait plus un devoir, mais une action naturelle qui participe à la responsabilité de la société. On joue sur les mots. Mais devoir ça fait »pénible". Hors si ramasser des petits pois dans un champ de 10 ha, c’est usant à 5, ça devient une rigolade à 500... Arrêter la production d’une usine parce qu’on a atteint le quota qui a été voté (et se consacrer à autre chose) c’est inenvisageable dans une société capitaliste.

Plus du tout de privé. Tout le territoire appartient à l’Etat. Et l’Etat c’est le peuple qui vote SES choix politiques. Plus de concurrence, si ce n’est entre unités de production (ou de services) : à qui proposera une meilleure efficacité (et là en se partageant le savoir).

Plus de congés (payés, maladie, retraite) mais une activité de 24h hebdomadaire et un arrêt de travail quand l’état du péquin le nécessite et effectivement le retraité est utilement orienté sur les activités de conseil et de formation, mais tout peut s’envisager : mon père à 75 ans était avec moi sur les charpentes à finir le toit (et comme le citoyen est responsable, il n’y a plus d’abus).

Et un tas d’autres choses (comme la suppression d’activités inutiles comme les assurances, l’immobilier, les avocats, etc), mais on n’est plus dans les contraintes d’une société capitaliste, donc c’est plus facile.

La controverse reste largement ouverte !


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