Hervé Hum Hervé Hum 24 avril 2021 10:52

@infraçon

vous le reconnaissez vous même, la fraternité ne se commande pas, par contre, la responsabilité et l’équité, si. Or, définir les lois d’une société, c’est définir ce qui se commande et non pas se qui se fait sur la base de l’arbitraire de chacun, sa liberté. Il faut donc distinguer ce qui est une obligation de ce qui est une liberté.

Je n’ignore rien des problèmes que vous soulignez et chacun trouve sa réponse,sauf que je ne vous l’ai pas écrit. Par contre, vous semblez ignorer les problèmes de ce que vous dites, notamment sur le fait que, sauf à renoncer à la technologie et l’innovation technique, vous ne pourrez pas faire l’impasse sur une forme de hiérarchisation sociale, ni obliger les gens à ne plus considérer le principe du mérite personnel, ni l’égoîsme d’une partie de la population et sa soif de capitalisation. La seule chose qui peut être faites, c’est de le contrôler en faisant que personne ne puisse exiger plus que ce qui lui est dû et il y a des moyens pour cela sans que cela tourne à la guerre et sans que l’handicapé soit réduit à l’indigence. Croyez moi, j’ai pris en considération toutes vos remarques pour établir mon idée de modèle économique, dont je vous le rappelle, vous ne savez que le principe de base, mais pas son développement complexe.

Comprenez bien, je ne réfléchis pas en fonction de mes désirs, mais en fonction de la réalité, c’est à dire, de ce que permet la causalité, sans cela, on tombe dans l’imaginaire, comme on dit, confondre ses désirs avec la réalité. Quand j’écris que le modèle tel que je le vois est applicable immédiatement, du jour au lendemain sans rien changer des outils existants, c’est exact et pourtant, le modèle est totalement différent. Ce que vous écrivez, c’est très bien, mais il vous faut réaliser le fossé existant entre la réalité et le rêve qu’est le votre. La difficulté, c’est de ne pas noyer l’individualité dans la collectivité et la collectivité dominé par quelques individualités. Pour être réaliste, votre modèle doit pouvoir répondre à toutes les inquiétudes, notamment sur les libertés individuelles, l’initiative personnelle et la possibilité du choix de vivre en marge de la société. Car ce que vous proposez n’évite pas le problème des choix collectifs que vous me reprochez !

Pour le résumer en une forme d’aphorisme, « l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale, définie par la somme des besoins et aspirations de chacun, dans la limite des droits/devoirs intergénérationnels et le respect des autres formes de vies.

Qui peut s’écrire d’ailleurs »la liberté économique commence là où s’arrête les nécessité des besoins sociaux et s’arrête là où commence les contraintes jugées supérieures que sont les droits/devoirs intergénérationnels et le respect des autres formes de vies. La liberté économique est la variable d’ajustement des nécessités et contraintes. Mais la liberté économique est fondamentale à une société ayant atteinte la capacité de satisfaire à ses besoins primaires.

Je pense que nous sommes d’accord là dessus, mais pas sur le moyen d’y parvenir.

Juste une précision, le droit/devoir intergénérationnels, fait sens, tant que la société est motivée par la poursuite de son existence à travers les générations suivantes (car on peut difficilement imaginer des parent vouloir laisser à leur enfants un environnement hostile et totalement dégradé, mais plutôt le contraire) et le respect des autres formes de vies, qu’à la condition de vouloir préserver l’environnement dans sa forme passé et présente, sans cela, l’humain peut transformer son environnement en éradiquant toutes les autres formes de vies, mais avec ses conséquences.

Croyez moi ou non, je maîtrise le sujet bien au delà de ce que vous pouvez imaginer et savoir, mais là encore, je n’ai encore pratiquement rien écrit.


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