Francis, agnotologue JL 5 juillet 2020 13:22

@Alcyon
 
 
’’Ragouliens’’ ??? C’est quoi, ça ? Une espèce sur laquelle vous projetez le mépris que vous ne manquez pas de ressentir pour vous-même, quand vous vous faites l’avocat du diable ou que vous vous prévalez de trucs dont on a rien à faire ici ?
 
 
France Soir, ragoulien ? «  La crise récente a fait ressortir les polarités ainsi les décisions parfois surprenantes de médecins qui tiennent aussi des rôles consultatifs ou exécutifs dans les hautes instances (Conseil Scientifique, Haut Conseil de la Santé Publique)

Le Professeur Perronne a rappelé avoir mis en place un système de déclaration des conflits d’intérêts avant toute prise de décisions, allant jusqu’à exclure les personnes des décisions ou débats si besoin est.

Début 2020, le collectif Data+Local recoupait les données de la base Transparence Santé, mise en place après le scandale du Médiator. Les 30 000 praticiens répartis en 32 CHU du territoire se sont partagés plus de 92 millions, auxquels s’ajoutent quelque 78 millions d’euros versés au titre notamment de conventions passées entre les CHU et les laboratoires. Tout cela ne prend bien sûr pas en compte les aides versées aux associations de victimes et ou patients. »

 

 

Qui paye commande, ou conflits d’intérêts ordinaires pour Big Pharma : témoignage d’un un ancien chercheur scientifique au laboratoire européen de biologie moléculaire. Sa spécialité était l’étude théorique des protéines et de leur fonction. Il a travaillé ensuite dans l’industrie pharmaceutique à la conception de médicaments assistée par ordinateur avant de devenir rédacteur médical :

 

 « j’ai pu constaté que l’éthique scientifique des sociétés pharmaceutiques était à géométrie variable quand de très grosses sommes d’argent s’élevant à des centaines de millions de dollars par année d’exploitation d’un nouveau traitement sont en jeu.

qui paye commande et c’est bien là que le bât blesse. Les instituts habilités à sponsoriser les protocoles de recherche clinique et les soumettre aux autorités de santé reçoivent un argent considérable de l’industrie, argent qui paye à la fois les frais de recherche dans les hôpitaux et les salaires d’une armada de chefs de projet, statisticiens, rédacteurs médicaux, etc... finissant par créer, même avec la meilleure volonté du monde, une situation de conflit d’intérêt quasi permanent qui ne fait que se renforcer, année après année, avec le recul concomitant de l’État et des financements publics.  »

 


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