velosolex velosolex 5 juillet 2020 17:51

Le silence des médias est assourdissant sur plusieurs dossiers. Les différents clusters de contamination en France autant qu’en Espagne (région de Barcelone) survenus dans des régions autant agricoles, où l’emploi saisonnier est massif, mettent en évidence des agences d’interiim espagnoles. Le journal « Libération » était le seul à développer cette information surprenante, mettant en danger la politique sanitaire, dans un article : 

"Cluster dans les Bouches-du-Rhône : comment des saisonniers latinos-américains ont-ils pu venir en France pendant la crise sanitaire ?"

Extrait : 

Dans ce contexte précis, selon plusieurs observateurs, la nationalité de ces travailleurs n’est pas l’élément qui détermine la légalité, ou non, de leur entrée sur le territoire. L’entreprise Terra Fecundis opère sous un contrat de prestations de service internationales (PSI). Très concrètement, cela signifie qu’elle est autorisée à détacher temporairement des travailleurs dans des entreprises d’autres pays. Jean-Yves Constantin, vice-président de la MSA (Mutualité sociale agricole) qui suit le dossier de près en lien avec la préfecture, les entreprises agricoles et les travailleurs détachés du département, détaille : « Si un travailleur dispose d’un titre de séjour en règle en Espagne, il peut être embauché par une entreprise espagnole qui le détachera ensuite en France. C’est tout à fait légal. » Une explication partagée auprès de CheckNews par un autre connaisseur du dossier, l’avocat Yann Prévost, représentant d’un Equatorien mort en 2011 par déshydratation alors qu’il ramassait des melons à Eyragues, employé par Terra Fecundis : « Le détachement n’est pas une question de nationalité, mais de résidence. Il faut juste une autorisation de travailler dans un pays européen », précise-t-il aussi.


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