njama njama 7 juillet 2020 15:01

@nono

Covid-19 et évolution du virus, ce qu’on peut dire fin juin 2020
1 juillet 2020 par Jean-Dominique Michel, anthropologue des maladies infectieuses.

J’accueille sur cette page l’essai passionnant que m’a transmis Mme Hélène Banoun, Pharmacien biologiste, ancien Chargé de Recherches INSERM, portant sur une question que j’avais soulevée dès la mi-mars dans mes articles.

C’est en effet un phénomène connu que celui de l’atténuation virale, par lequel un nouveau virus voit sa virulence décroître quelques temps après avoir franchi une barrière inter-espèces, à la faveur d’une adaptation à ses nouveau hôtes.

On sonne à nouveau le tocsin anxiogène à la faveur d’une prétendue augmentation de nouveaux cas, alors que simplement, avec des mois de retard, la capacité de dépistage est enfin correcte et que l’on identifie par conséquence plus de cas qu’auparavant...

On passe conjointement sous silence le fait que l’augmentation prétendue de cas s’accompagne d’une décrue inchangée des cas graves et de la létalité due au Covid, comme le souligne le graphique supra montrant les statistiques de la Floride.

L’expérience suédoise, si décriée sans qu’on ait pris le temps d’analyser les données (que l’on peut consulter dans cet article) montre une létalité réelle (mortalité par nombre de personnes infectées) encore plus basse que je l’avais évaluée puisqu’elle est actuellement estimée à bien moins de 0,09% dans les tranches d’âge inférieures à 70 ans et même de seulement 0,1% dans la tranche de 60 à 69 ans. Soit, enfin et sans contestation, du même ordre de l’influenza !

En Italie aussi, un groupe d’experts s’oppose ouvertement au terrorisme catastrophiste, et soutient exactement le contraire : l’épidémie est en régression totale et constante, et ceux qui tombent aujourd’hui malades avec Covid-19 courent un très faible risque de devenir gravement malades et d’infecter d’autres personnes en raison de la charge virale considérablement plus faible. Il s’agit d’Alberto Zangrillo, Matteo Bassetti, Arnaldo Caruso, Massimo Clementi, Luciano Gattinoni, Donato Greco, Lucà Lorini, Giorgio Palù, Giuseppe Remuzzi et Roberto Rigoldi : virologues, immunologistes, anesthésistes et épidémiologistes, qui ont décidé de présenter un document signé par eux en contraste ouvert avec la faction de leurs collègues plus pessimistes.

« Les preuves cliniques ne sont pas équivoques - disent les dix - depuis un certain temps déjà, on constate une nette diminution des cas de Covid-19 avec symptomatologie. Le recours à l’hospitalisation pour des symptômes attribuables à une infection virale est désormais rare et concerne les patients asymptomatiques ou paucisymptomatiques. Les preuves virologiques, en parallélisme total, ont montré une augmentation constante des cas avec une charge virale faible ou très faible ». Le document mentionne également des études en cours « utiles pour expliquer la raison » de cette baisse de virulence." En ce moment, la communauté scientifique internationale s’interroge sur la capacité réelle de ces sujets paucisymptomatiques et asymptomatiques à transmettre l’infection, ce qui confirmerait (si elle est infirmée) l’inutilité pure et simple du confinement.

Faudra-t-il plus que tout cela pour dissuader autorités et médias de continuer de paniquer en boucle la population ?! C’est hélas probable tant la perte de repères et la génération de psychose est victime d’un emballement cybernétique depuis des mois et des mois. Causant des dégâts infiniment plus lourds et durables qu’une épidémie due à un coronavirus qui, malgré le désastre causé par des décisions sanitaires aberrantes, ne figure qu’en neuvième position (en termes de surmortalité saisonnière hivernale) chez nos voisins français depuis l’après-guerre.

Viendra bien un jour où il faudra posément reprendre et analyser l’hallucination collective qui prévaut dans le gestion de cette épidémie comme nous en avons connues tant d’autres. Mais le temps de la raison n’a pas l’air de commencer à vouloir pointer le but de son nez... Voici en attendant l’article de Mme Banoun, que je remercie de m’avoir autorisé à reproduire ici :

[...] https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/07/01/covid-19-et-e%CC%81volution-du-virus-ce-qu-on-peut-dire-fin-juin-307328.html


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