Pascal L 9 juillet 2020 21:40

La cupidité est la caractéristique principale de ceux qui nous gouvernent, quel que soit le principe de gouvernement adopté. Les personnes qui ne sont pas cupides ne sont pas prêts de mener les combats nécessaires et sont éliminés avant même de pouvoir se présenter à une élection. Seules les crises les plus graves permettent de mettre en valeur ceux qui ont permis de surmonter la crise dont certains peuvent montrer des qualités d’abnégation et de dévouement. Les décisions du conseil national de la résistance ont été plutôt favorables aux Français.

Cette cupidité a fait qu’il existe une alliance objective entre le pouvoir et la finance. Sans le pouvoir, la finance n’aurait jamais son jouet qu’est la création monétaire par la dette. Cet outil est le plus puissant outil de prédation jamais inventé par l’homme. L’esclavage et la colonisation sont frappés d’obsolescence. Aujourd’hui, la prédation s’effectue sur la presque totalité de la population mondiale avec son assentiment. Qui pense aujourd’hui que les dettes pourraient ne pas être remboursées ? Et pourtant, il ne s’agit que d’une écriture, on a pris de la monnaie à personne pour créer la dette. En attendant le remboursement des intérêts diminue la masse monétaire en circulation et assèche l’économie, vous obligeant à vous séparer de vos biens.

En conséquence, nous avons donc dans presque tous les pays du monde des gouvernements qui ne sont pas au service des populations. Alors à quoi peut servir le vote, sinon à contribuer à l’enfermement des citoyens en les faisant participer directement à leur enfermement. Il est difficile de se rebeller contre un système auquel nous avons contribué à sa mise en place. Ne nous leurrons pas, tous les partis politiques veulent leur part du butin et les idéologies en prêt à penser qu’ils développent ne sont que des outils de prise du pouvoir. On trouvera toujours un scientifique qui validera ces théories au nom d’un scientisme dévoyé.

Mais qu’est-ce qui pourrait contrer la cupidité aujourd’hui ? Dans une société sans dieu, la cupidité peut être la plus grande valeur de l’humanité. « Si Dieu n’existe pas, alors tout est permis ». Chacun est en droit de penser que sa propre survie est la chose la plus importante au monde et que cette survie passe par l’abaissement des autres, le meurtre, le vol, le viol... C’est d’ailleurs la loi de la nature... Les sociétés civiles ont en général mis des freins à ces ambitions, mais nous voyons une érosion progressive de ces freins sous la pression de l’individualisme et grâce à des comités d’éthique qui n’on d’éthique que le nom.

Lorsque l’homme n’est pas un loup, c’est qu’il a quelque chose de plus que les loups. Il y a une dimension spirituelle en l’homme qui nous fait agir différemment de la nature. Nier cette dimension et le loup ressort aussitôt. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe