yfrancois yfrancois 10 juillet 2020 13:56

moi je suis sur le terrain en contact avec les malades pas vous !

C’est pour cela que votre avis est biaisé.
Quand on est aux urgences et qu’on voit arriver toute la journée des accidentés en 2 roues, on veut l’interdire et on parle de carnage.
Mais quand on prend du recul et qu’on ramène cela à la population de motards, au nombre de trajets en 2 roues en France, on respire par le nez et on relativise.
Pareil pour le Covid.

Non, les hospitalisations ne « sauvent » pas du Covid. Une infime minorité finit aux urgences et le pourcentage qui y reste n’aurait pas eu grand espoir avec une grippe ordinaire non plus. Quand aux plus jeunes, ce sont leurs comorbidités qui ont joué et non le virus lui-même qui n’est qu’un révélateur.

De la même façon que ce n’est pas la voiture qui tue, ni même la vitesse, mais la vitesse excessive selon la route (140 sur autoroute est sans danger ; 140 sur une départementale de montage est mortel, pourtant, la vitesse est la même. Analogie : le Covid en bonne santé = nez qui coule ; chez un vieux, cancéreux ou diabétique = mort probable)

Donc, si on doit arrêter de vivre et nous placer tous en faillite, pour éviter que les hôpitaux ne débordent (ce qui n’est pas arrivé), et bien il faut apprendre au personnel soignant à faire au mieux avec ce qu’ils ont et que l’on ne peut sauver tout le monde.

Mais qu’à vouloir prétendre le faire, avec les mesures débiles et mortifères des boomers en mal de dictature, c’est personne qui sera sauvé par la désolation et la guerre que vous, personnel soignant, aurez appelé de vos vœux. Et ce ne sera pas les respirateurs qui vous feront défaut, mais les cercueils.


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