Allexandre 19 juillet 2020 20:43

Sous couvert de « révolution artistique », le XXème siècle traumatisé par les horreurs engendrées, a laissé l’imaginaire s’exprimer au delà des règles académiques.

Toutes les productions contemporaines ne sont pour autant des « merdes ». En revanche, sont-elles de l’ART ? Aujourd’hui nous amalgamons tout et n’importe quoi, et les pseudo-artistes l’ont bien compris. Car tout est question d’argent, edepuis toujours. La composition avait pour but de se vendre ou d’être soutenu par un mécène.

Aujourd’hui hélas ! c’est le snobisme parisien qui donne le LA. Plus une « oeuvre » est n’importe quoi, plus elle a de succès et témoigne du génie de son auteur.

Il suffit de regarder les mises en scène de théâtre ou d’opéra, pour se convaincre que le contemporain est à l’ordre du jour, même si il n’est pas apprécié du plus grand nombre. C’est affreux, car nous allons une pièce ou un opéra mis en scène par X ou Y, mais plus de Verdi ou de Molière.

Cette dictature de ce que doit être le beau, le bien, le génial, nous fait chier. J’emploie ce terme à bon escient, puisque j’ai vu dans un musée, une coupe de merde présentée comme une grande oeuvre.

Peut-être que dans 200 ans, ces « oeuvres » seront-elles considérées comme des chefs d’oeuvre. Bien des oeuvres en leur temps ont provoqué des scandales, mais au moins, les gens huaient ou quittaient la salle. Aujourd’hui, personne ne dit rien et gobe tout ce qu’on lui donne à ingurgiter. Elle est là la décadence.


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