La mondialisation, basée sur la mise en place d’un marché unique, a pour corollaire de mettre en place des règles communes, des modes de pensée homogènes, des habitudes de consommation identiques quel que soit le pays.

Pour atteindre ce haut niveau d’uniformisation, de promesse d’économies d’échelles et de rendements maximisés, il faut une seule culture et une culture la moins contraignante possible pour ses exigences, notamment de qualité. Tout est tiré vers la bas. Aujourd’hui en France, comme ailleurs, nous voyons le modèle américain du communautarisme être importé. Est-ce contradictoire avec un objectif de minimum d’entrave au marché modial ? Oui dans un premier temps. Mais ce premier temps est celui de la destruction des cultures existantes, pour les remplacer par une sous culture communautarisée dont les membres auront les mêmes modes de consommation. Il est donc urgent de lutter et même d’interdire toute forme de communautarisme. Si un universalisme doit être renvendiqué c’est celui de l’égalité des hommes entre eux, quelles que soient leur couleur de peau et leur culture. Il faut donc faire en sorte que les popultations nouvellement installées en France s’intéressent à l’histoire de ce pays qui devient la leur, dès lors qu’elles participent, au présent, à l’écriture de cette histoire. Il y a un travail important de réinsertion dans la République et d’adoption de ses valeurs des personnes, qui pour l’instant, en sont exclues avec la bénédiction des maîtres du marché mondial.