Bien vu, mais même cette gigantomachie dem/rép, dont l’empire impose le spectacle et les rituels à ses colonies, n’est que l’avant-scène du show médiatico-électoral. Ce qui se passe derrière le rideau est plus important.

Le vrai virus, c’est l’idéologie du tout sécuritaire qui se répand à la puissance exponentielle au fur et à mesure du développement de la « révolution numérique » qui en est l’agent contaminateur, parallèlement à la diffusion de la paranoïa mysophobe présente aux Etats-Unis comme en Chine depuis plusieurs générations.

Notre monde est en train de se transformer en une planète habitée par 7,8 milliards de suspects dans lequel la notion de « liberté individuelle » n’aura bientôt même plus de sens.

La pandémie n’est qu’un prétexte.

Pour l’instant, ce que semble réclamer une bonne partie du « prolétariat », c’est un gouvernement plus compétent « pour lutter contre le virus » et une mise en place de « protections efficaces » sur les lieux de travail.

Le processus de conditionnement semble porter ses fruits. Peu importe pour les hypnotiseurs de contrarier les moutons noirs comme Bibeau et Lampion : ils ne pèsent pas grand chose, statistiquement. Et c’est aussi facile de les présenter comme « complotistes » que de présenter les résistants des pays en uerre comme « terroristes ».