Loatse Loatse 1er août 2020 11:08

L’enfant en gestation vit ces neuf mois en symbiose avec sa mère... Nous savons qu’il est réceptif aux émotions de celle ci.

Cela peut aller de « vivement que je sois débarassé de ce môme » à « cet enfant que je porte est le mien » qui induit une tristesse à l’idée de la séparation, à l’indifférence totale.(ce que je ne crois pas)

L’enfant percoit aussi les sons de son environnement... (musique, voix donc discussions...)

Tout ceci forme un des éléments clefs de sa construction psychique, il n’est pas qu’un assemblage de gènes comme on semble vouloir le réduire.

Dans le magazine marie claire, se trouvait un reportage sur les femmes indiennes porteuses. il y a de cela quelques années déjà. En commun, celle ci vivaient dans une grande pauvreté dans des masures faites de planches de recup avec un toit de toles, rêvaient d’une « baraque en dur », d’une vraie maison. Ne voyaient que ce moyen pour parvenir à obtenir ce que leur situation, leur caste ne peut leur procurer. Ne pourra jamais leur procurer.

Dans le même registre certains vont chercher dans d’autres pays d’asie des petites filles que leurs parents ne peuvent nourrir. Ceux ci apaisent leur conscience en se disant qu’il font acte de générosité, que cet enfant qu’ils ramènent est un enfant « surnuméraire »...celui de trop qui n’aurait peut etre par survécu à ses conditions de vie !

Ils l’aime, oui, comme on aime un bien de consommation. Alors que le véritable amour consisterait à permettre à ces familles pauvres à subvenir aux besoin de cet enfant et de sa fratrie, et donc de rester auprès des siens.

Tout ceci ne dissimulerait il pas une forme de suprémacisme ? d’esclavage moderne ? (rappelons qu’il y a de cela déjà quelques millénaires, un « saint homme » vénéré encore aujourd’hui, se vit offrir la servante de sa femme par cette denière, stérile afin qu’elle lui donne une postérité..

Une histoire qui d’ailleurs s’est mal terminée....


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe